Dans ce segment du podcast Ca$hMire, Pierre Couture jase de la tendance du «quiet firing» au sein des entreprises. Le «quiet firing» consiste à pousser un employé à démissionner en lui rendant la vie infernale sans avoir à le congédier officiellement. Cette pratique se veut aussi une réponse aux employés qui pratiquent le «quiet quitting», soit la «démission silencieuse».
Le terme «quiet firing» peut également être utilisé dans le contexte des entreprises pour décrire une méthode de gestion des employés qui consiste à mettre fin à leur emploi de manière discrète dans un contexte de «quiet quitting».
Contrairement à un congédiement traditionnel, où l’employé est convoqué à un entretien formel de licenciement et où la situation est souvent tendue et stressante, un «quiet firing» se déroule de manière beaucoup plus «discrète». Il peut s’agir d’un processus progressif de diminution de la charge de travail ou de la responsabilité de l’employé, ou d’un accord mutuel pour que l’employé quitte l’entreprise de son propre chef.
Les raisons pour lesquelles une entreprise peut opter pour cette approche sont diverses. Certaines entreprises peuvent considérer que le «quiet firing» est plus respectueux des employés et de leur dignité alors qu’ils ont eux mêmes décidé d’offrir le strict minimum au travail, tandis que d’autres peuvent craindre des conséquences négatives sur leur marque employeur ou leur réputation en cas de licenciements massifs.
Cependant, cette approche peut également présenter des risques pour l’entreprise. Si elle n’est pas bien gérée, elle peut donner l’impression que l’entreprise manque de transparence et de classe, ce qui peut conduire à des tensions et à un mécontentement parmi les employés restants.
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