L’extrême volatilité et les tensions entre la Russie et l’Ukraine ont miné le moral des investisseurs cette semaine alors que tous les marchés boursiers nord-américains ont terminé dans la rouge.
Le TSX, qui s’était s’est bien tiré d’affaire la semaine dernière grâce au secteur énergétique et des ressources, a terminé en baisse de 2,3 % à 21 008 points.
Le titre chouchou des investisseurs canadiens l’an dernier, Shopify, en a pris pour son rhume cette semaine, chutant de 22 % à 837 $ à la Bourse de Toronto.
Le baril de pétrole de type WTI (référence nord-américaine) a glissé de 2 % depuis une semaine à 91,07 $US.
À Wall Street, l’indice Dow Jones a perdu 1,7 % au cours de la dernière semaine alors que le S&P 500 a baissé de 1,4 %.
L’indice Nasdaq a fondu durant cette période de 1,6 %. Depuis le début de l’année, le Nasdaq n’est plus l’ombre de lui-même alors que la dégringolade avoisine maintenant les 15 %.
Tout indique que la hausse persistante de l’inflation et la progression des taux d’intérêt jouent toujours en défaveur des investisseurs par les temps qui courent.
Une rencontre entre le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov cette semaine pourrait toutefois envoyer des signaux positifs sur les marchés.
Valeur refuge, le prix de l’or a avancé de 2 % depuis une semaine, passant à plus de 1897 $US l’once.
Le titre de la minière canadienne Barrick Gold a notamment progressé de 11 % cette semaine pour terminer à 29,53 $ à la Bourse de Toronto.
Le Bitcoin, quant à lui, a perdu 6 % au cours de la dernière semaine, se transigeant samedi matin autour des 39 985 $US.
