On entend parler tout le temps de ralentissement économique et, pire, d’une possible récession à venir.
Vous pensez que cela peut vous empêcher d’investir ? N’ayez crainte, il est toujours possible de le faire.
Bien entendu, la façon dont on s’y prend pour créer de la richesse peut varier selon son âge.
L’approche n’est pas la même si on débute dans la vie active ou si on voit venir la retraite dans les prochaines années. Les avis des spécialistes en planification financière varient ainsi énormément.
20-30 ans
La première chose à faire est de s’assurer d’amasser suffisamment d’argent en réserve pour une urgence ou un imprévu.
Si votre emploi est sûr, on peut se fixer un objectif d’une réserve d’économies de 3 à 6 mois de dépenses.
Si les revenus de votre boulot ne sont pas stables, comme dans la vente à commission par exemple, il est préférable d’y aller pour un montant équivalent de 6 à 12 mois.
C’est d’ailleurs déjà le temps de penser à ses vieux jours en ouvrant un compte d’épargne de retraite (REER) et de miser sur l’effet des intérêts composés.
En ce qui concerne l’équilibre du portefeuille, il est possible de se tourner plus vers les actions (70 %) que les titres à revenu fixe (30 %), car les jeunes disposent plus de temps pour se remettre d’une baisse des marchés.
Comme on a généralement plus d’énergie et plus de temps – avant d’avoir des enfants par exemple – c’est le temps de penser à lancer une activité parallèle lucrative.
De petits contrats dans un domaine qui nous passionne peuvent permettre d’arrondir les fins de mois et de déposer cet argent durement gagner dans votre Compte d’épargne libre d’impôt (CELI), par exemple.
30-40 ans
Votre carrière se développe… et votre salaire aussi.
C’est le temps de penser à ne pas dépenser inutilement les surplus. Pensez investissement !
La règle d’or est de mettre de côté environ 10 % de son revenu.
Après avoir maximisé ces contributions, on doit diversifier davantage son portefeuille, avec un mélange d’actions et d’obligations, selon les pros de l’investissement.
40-50 ans
C’est là que les choses sérieuses commencent. Les revenus augmentent… les dépenses aussi.
Les enfants grandissent et les occasions de dépenser se multiplient.
Le mot d’ordre : DISCIPLINE !
Plusieurs options s’offrent maintenant à vous. Il est possible de créer un compte d’épargne pour les études de vos enfants (REEE) si ce n’est pas déjà fait.
Pour ceux qui n’ont pas encore commencé à épargner pour leur retraite, mettre de côté 15 à 20 % du revenu est à considérer comme une règle générale de vie à cet âge.
Si vous n’avez pas encore de conseiller financier, ce serait peut-être le temps d’y penser !
50-60 ans
Que la vie passe vite. Déjà un demi-siècle au compteur !
La retraite est potentiellement dans une dizaine d’années. Il est donc le temps de réfléchir à combien on peut épargner pour cotiser au maximum à son régime de retraite.
Auprès d’un planificateur financier, on peut déterminer si on est sur la bonne voie pour soutenir son style de vie à la retraite.
À l’approche de l’âge de la retraite, les experts recommandent généralement de réduire les
actifs risqués, comme les actions, et d’augmenter les titres à revenu fixe, comme les obligations.
Cependant, il est important de maintenir une exposition aux actions, car elles donnent
généralement un meilleur rendement.
60 ans et plus
La retraite, c’est pour bientôt. D’ici quelques années tout au plus.
La gestion du risque est primordiale.
À ce stade, vous devez construire une stratégie d’investissement basée sur les actifs disponibles, en prenant uniquement le risque nécessaire pour le revenu dont vous avez besoin et les objectifs fixés.
Sources : Podcast Ca$hMire, CNBC, Moneywise, The Street
À lire aussi
Podcast : pourquoi Apple continue de surprendre
Pourquoi la dette des États-Unis rend les marchés boursiers nerveux
4 judicieux principes de vie de Warren Buffett qui valent de l’or
Abonnez-vous au Patreon Ca$hMire
Recevez en prime l’infolettre financière du podcast Ca$hMire tous les dimanches avec des analyses de titres boursiers à surveiller.